mercredi

La Petite Alsace du Texas







La Petite Alsace du Texas et la musique

Dans les année 1970 les quotidiens informent l’existence d’une cité nommé CASTROVILLE au Texas à 40 kilomètre de San Antonio. Fondé au 19ème siècle par des pionniers alsaciens. Ils avaient été recruté par Henri Castro, d’origine française et attaché au consulat général du Texas à Paris. C’est pour peupler le Texas, libéré des mexicains en 1836, et devenu à cette date république indépendante que ces alsaciennes et alsaciens à l’instar d’autres européens, ont choisi de gagner ce lointain pays. Il faut dire qu’a ce moment la France vivait une période économique difficile (1842). Et c’est pourquoi beaucoup de compatriotes se laissèrent tenter par cette terre promise. De 1842 à 1847, 1300 pionniers furent acheminés dans la zone de la sinueuse rivière Medina ou se situe maintenant CASTROVILLE. « La petite Alsace du Texas » D’autres communes environnantes telles que D’HANIS, LACOSTE , DEWINE, HONDO, de même que la grande ville de San Antonio comptent également de nombreux alsaciens-texans. C’est bien sur au prix d’efforts et de souffrances , climat semi-tropical, mal du pays, tribus indiennes hostiles, que nos pionniers ont défriché leur terre d’adoption.. De ce passé, les Alsaciens-Texans ont gardé l'église Saint Louis et une architecture spécifique que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans l'étatses maisons aux toits en pentes. Endroit le moins américain du Texas, Castroville a su garder sa langue et ses traditions un peu moins prisées par les jeunes aujourd'hui. Les Alsaciens du Texas font toujours la fête avec leurs danses traditionnelles et les Français sont toujours chaleureusement accueillis par les quelque 2000 habitants qui peuplent le village qui ont toujours gardé un petit goût de France. Le dialecte alsacien s'efface peu à peu et n'est plus aujourd'hui parlé que par les "anciens"...En effet, le brassage démocratique de ces dernières années a fait que seule la moitié des habitants de Castroville est encore d'origine alsacienne. Quelques trouvailles de musiques « Folkloriques alsacienne et Castroville

Le 6 avril 1977 Les Egelbacher ( UFFHOLZ) se sont rendus à CASTROVILLE et ont animé le grand bal de Pâques organisé par les Castrovillois dont beaucoup s’exprimaient encore en dialecte alsacien.

En octobre 2005 Le groupe folklorique d’Sonnerose de Jetterswiller (67) et l’orchestre folklorique D’Vehrele de Hochfelden se sont rendus au Texas pour promouvoir la musique et le folklore mais surtout pour alimenter ce lien qui existe entre l’Alsace et le Texas. Quelques photos de ce moment :
Le groupe au fort Alamo

vendredi

Des origines à nos jours....

Des origines à nos jours, les chants, la musique se transforment.

Les chants authentiques sont rares la plupart de ceux que l’on fredonne avec plaisir appartiennent au fond commun.. des peuples de culture germanique. Cependant on a trop souvent méprisé le caractère foncièrement original des mélodies et des rythmes alsaciens : on a ainsi compté pour le folklore d’entre les Vosges et le Rhin des oeuvres musicales venues d’outre-rhin et que l’on s’est contenté d’adapter dans leur orchestration, méprisant ainsi l’ambiance toute particulière, à la fois plus tendre, plus légère et moins martiale de la musique alsacienne.
Voici de l’authentique... Voici de l’agréable... qui est le reflet fidèle du vrai visage de l’Alsace.

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Extrait de Folklore et Tradition en Alsace (ed 1973)

…Après la dernière guerre, les orchestres de chambre populaires disparurent. Seuls continuèrent à prospérer les ensembles d’instruments spéciaux comme les plectres (mandolines, guitares), les accordéons, les cors de chasse et surtout les cuivres.
Fanfares et harmonies, en fait, constituent la musique de rue idéale. Rien ne pourra jamais les remplacer à la tête d’un cortège. Peu à peu les musiciens de ces harmonies, dans les villages et surtout dans les faubourgs, revêtirent un gilet rouge et vécurent, sous le titre d’orchestres folkloriques», à l’heureuse époque des bals lucratifs.

Depuis quelques années, l’avenir de ces ensembles se trouve menacé. En effet, depuis 1968, les bals «folkloriques» se raréfient. L’armée, qui depuis 1871 instruisait de nombreux joueurs de cuivre pour garnir les rangs des fanfares militaires, forme maintenant beaucoup moins de musiciens populaires.

Peu après la guerre, la tradition nourrissait encore nos fanfares, et des lignées de compositeurs arrangeurs mettaient un répertoire original à leur disposition. Cette veine créatrice semble se tarir.
Nos orchestres dits «folkloriques» tendent à ne plus jouer qu’un répertoire étranger…

jeudi

Les brasseurs et les orchestres

Les brasseurs et les orchestres

Les différents brasseurs alsaciens avaient ses orchestres

La Brasserie METEOR et son orchestre

Photo des années 1980


ancienne photo
L'orchestre a enregistré un LP est existe depuis environs 1960.

La Brasserie FISCHER

Photo des années 1980













Photo du premier LP (1960~)

Brasserie PERLE

Orchestre Perle de Strasbourg qui existe toujours











La Brasserie KRONENBOURG












La Brasserie SCHUTZENBERGER

La Brasserie ADELSHOFFEN













La Brasserie HEINEKEN







La Brasserie ANCRE

L'orchestre est dirigé par Théo MEY fils de Fernand MEY ex-directeur de ANCRE BOYS


mardi

Les compositeurs d'aujourd'hui





Le compositeur Pierre SCHNEIDER trompettiste, chef d'orchestre, professeur et compositeur.




Son orchestre : D'originale Bloosmusik


Il met à disposition ces oeuvres gratuitement.




Il est un de ceux qui oeuvrent pour la musique alsacienne.




Me consulter pour les oeuvres disponibles



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PAUL BOISTELLE

Compositeur
Paul Boistelle est, avant tout, un créateur.Les diverses oeuvres que présente aujourd'hui Paul Boistelle sont le résultat de nombreuses années de recherche et de créations musicales.




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Gaston FRAULOB Né en 1948 à Geispolsheim où il apprit la trompette au sein de l'harmonie qu'il dirigea pendant une quinzaine d'années, ses premières compositions datent de son passage sous les drapeaux ou il dirigea la musique militaire de Châteauroux. Membre de la SACEM, il a également été trompettiste d'orchestres de variétés, du Big-band "U. Tonon" ainsi que de l'O.H. d'Electricité de Strasbourg.


Tout en dirigeant son orchestre folklorique alsacien il a produit 3 disques compacts & K7 et composé plus d'une centaine de pièces pour harmonies, solistes et orchestres folkloriques, dont l'édition de 6 recueils.





En fervent défenseur d'une tradition qui ne peut subsister que si elle est périodiquement renouvelée par une inspiration authentique qui réalise une nouvelle et évidente synthèse des genres, il a été honoré d'un "Bretzel d'Or" en 1993 par l'Institut des Arts et Traditions Populaires d'Alsace


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HUGEL Sébastien



Né le 21 Septembre 1980 à Strasbourg, Sébastien HUGEL débute la batterie à l’âge de 5 ans. Deux ans plus tard, il intègre le Conservatoire National de Région de Strasbourg dans la classe de percussion. C’est à l’âge de 10 ans qu’il rejoint les rangs de l’harmonie de Blaesheim, petit village situé au Sud de Strasbourg. Baigné dès son plus jeune âge dans la musique d’harmonie et folklorique, Sébastien est à ce jour membre de différents orchestres de la région, tout styles confondus. Grand amoureux de la Bloosmusik, il écrit sa première composition en 2003 et l’intitule « Zwei güeti Frind » pour son ami Roger HALM à qui il doit l’amour de ce style de musique. Depuis, plusieurs pièces ont été composées par ce jeune compositeur passionné par la musique traditionnelle. Une visite et plus si affinité sur son site : http://www.sebastienhugel.fr/


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ROTH Richard


Son parcours est un peu atypique. Il est un autodidacte, autant comme instrumentiste que comme compositeur. Il écrit et fait surtout des arrangements de variétés pour la Fischer Kapell.





Il est directeur de l'Harmonie Concordia de PFULGRIESHEIM et de la Fischer Kapell.




Willy DORCEL - Willy Van Dorsselaer



Le nonagénaire à l'accent rocailleux mais chantant est né à Waasmunster, en Flandre orientale, tout près de Sint-Niklaas, la ville belge jumelée avec Colmar. « Les Allemands nous coupaient nos cartes d'alimentation si on ne partait pas. Ils avaient besoin de musiciens pour le théâtre aux armées », se souvient celui qui, à 23 ans déjà, est soliste au sein du grand orchestre d'Anvers. Son instrument de base est la clarinette, mais il joue « un peu de tout » : du saxophone, de la guitare, du trombone, du piano, de l'orgue. Durant 42 ans, il a fait partager son amour pour ces instruments à ses élèves de l'école de musique colmarienne, aujourd'hui devenue conservatoire. Tout au long de sa carrière, ce chevalier des arts et lettres a dirigé une douzaine de musiques et de chorales. Dans les années 50-60, il fonde, puis conduit l'orchestre symphonique de Colmar. La décennie suivante, il est directeur technique, douze ans durant, des orchestres d'harmonie du groupement de Colmar affiliés à la confédération musicale de France. Il est en outre clarinettiste solo du théâtre de Colmar, puis soliste de l'orchestre municipal. En 1973, il obtient le grand prix de la chanson à voix de l'ORTF. Sur son orgue, une partition rappelle qu'il est également compositeur. Un don qui lui a valu dix-sept prix. « J'ai surtout écrit pour l'enseignement ». Un CD sorti en 2005 mêle morceaux jazz et romantiques sortis de son imagination entre 1945 et 2002. Valse d'amour, Ave Maria, Tarentella, The Boy Boogie, Dixieland Stories s'y côtoient en harmonie. « J'ai composé La Libération, une fresque musicale romantique pour l'ancien député Edmond Borocco, qui était président de la fanfare Bresch que je dirigeais ». Quant à son « dada », c'est la peinture. Il a compté 89 tableaux dans son appartement. Dont beaucoup sont nés de sa main. « J'ai étudié pendant quatre ans dans l'académie de mon village, en Belgique », Des toiles paysagères, des dessins, des peintures sous verre, une caricature de George Gerschwin. Il est l'auteur de modelages encore. Des oeuvres que peuvent contempler son épouse, Francine Péru, originaire du Pas-de-Calais, épousée voici 62 ans ainsi que ses enfants Alain et Martine, ses petits-enfants Thomas, Philippe, Cécile et Lauriane et son arrière-petite-fille Emmie. Les Dernières Nouvelles d'Alsace adressent toutes leurs félicitations à Willy Dorsel -tel était le nom d'un de ses orchestres- et beaucoup de joies musicales et picturales à venir.


Professeur honoraire de clarinette et solfège de l'ENM, directeur de plusieurs ensembles instrumentaux, soliste talentueux, Willy Van Dorsselaer est depuis plus d'un demi-siècle connu et reconnu bien au-delà de sa chère Alsace d'adoption en tant que compositeur pédagogue très apprécié aux USA et Japon notamment. Il était donc naturel que la SACEM lui décerne comme à son fidèle ami Michel Hausser la plus haute distinction de la société Jean Berton, directeur de la région Est, lut le message de sympathie de Victor Hunckler. Entouré de sa famille et de ses amis professeurs, Willy Van Dorsselaer, très ému, apprécia le beau cadeau offert par le quatuor de clarinette de la Saint-Martin composé de ses anciens élèves, avec notamment une très belle féerie sur glace admirablement retranscrite par Thierry Ritzenthaler.


Victor HUNCKLER (1922-

Compositeur Alsacien né à Ammerschwihr le 04 Août 1922.Il fait ses débuts en musique au cercle Saint-Joseph de Colmar en suivant les cours de M.ESTEVE. Très rapidement il devient un excellent violoniste et pianiste. Durant de nombreuses années il est violoniste au sein de l’Orchestre Symphonique de Colmar et de l’Orchestre du cercle Saint-Martin de Colmar. Il a également une brillante carrière de pianiste accompagnateur de la chorale La joie de Chanter.Victor Hunckler est un compositeur discret et autodidacte, qui a à son actif de nombreuses compositions de musique folklorique Alsacienne, de musique sacrée, mais aussi des œuvres pour orchestre d’Harmonie. Il est un brillant créateur mais aussi un grand mélodiste qui véhicule au travers de ses œuvres un profond romantisme. Sa musique folklorique est jouée dans toute notre région, contrairement à sa musique orchestrale qui n’est jouée qu’en Allemagne et en Angleterre. C’est ainsi, que Santé de l’Esprit fut donné pour la première fois par l’orchestre de chambre de Cheltenham, et que Pastoral Sérénade vu naître sa première en Bavière.En 1983, Victor Hunckler fut élevé au grade de Chevalier des Arts et des Lettres, par M.Esteve, alors directeur de cabinet auprès du Ministre de la Culture et petit-fils du professeur de ses débuts.



Marius GUTH




Si vous avez des renseignements et ou photos merci de me contacter





Les compositeurs d'hier




Charles Thomann
Charles Thomann est décédé le 8 septembre à l'âge de 57 ans terrassé par une crise cardiaque.


Clarinettiste et compositeur passionné, Charles THOMANN prend en 1995 la direction de l’orchestre d’Wyn-Mugge.Il compte 13 musiciens accompagnés par un duo de chanteurs.Son nom «Mouches à Vin» est un clin d’œil à son fief géographique situé dans le nord de l’Alsace encore appelé l’Outre Forêt, une région vinicole où le groupe a fait ses premières apparitions à l’occasion des fêtes des vendanges.

Son répertoire musical trouve surtout son inspiration en Bohême et Moravie.

Il trouvait toujours le temps de faire les 400 kilomètres qui le séparaient de son Alsace bien-aimée (Goersdorf), de sa famille et de ses amis musiciens.

Il aimait à surprendre ses amis en leur jouant un morceau sur son accordéon chromatique, instrument coup de coeur pour lui.
( www.wynmugge.fr).

Quelques œuvres :
A liewes Lied
D’Wyn-Mugge-Polka
Fer unsere Friend
Les jeunes Baritons
Mam’s
Retour d’Irlande
Retour de Crète
Steirische-Polka
Winterspiel-Polka




Charles BECK Inspecteur des Ecoles de musique de Strasbourg Charles BECK est bien connu comme compositeur arrangeur dans le monde de la musique populaire alsacienne.



Il s'est distingué notamment en 1982 au Concours International de la Chanson et de la Musique Orchestrale de Castlebar (Irland) pour un Premier Prix de la Musique Légère, et fut honoré d'un Bretzel d'Or par l'Institut des Arts et Traditions Populaires d'Alsace

Décèdé en 2007 Lien du site : http://www.charlesbeck.fr/ ============================================================ Frédéric UHRY Né en 1932 à Strasbourg, Frédéric UHRY découvre la musique à travers l'accordéon. Après des études musicales au Conservatoire National de Région de Strasbourg, il crée l'école d'Accordéon de Phalsbourg (sa ville de résidence), puis il est nommé directeur de l'Ecole de Musique Intercommunale de Drulingen (67) dont il est galement le co-fondateur.

Sa passion profonde pour la musique l'amène à en faire son métier .Il devient ainsi professeur d'Education Musicale au Lycée-Collège privé Saint-Antoine à Phalsbourg, ouvre une école de musique dans cette localité et dirige de nombreuses chorales et harmonies dans la proche région.

Inspiré par le folklore régional, il se lance dans la composition musicale. Ses œuvres sont remarquées et éditées par des maisons prestigieuses : Molenaar (Hollande), Helbling (Suisse)… site internet http://frederic.uhry.pagesperso-orange.fr/
------------------------------------------------- Joseph GRAFF (1885 - 1964)Auteur Composituer d'Alsace Joseph GRAFF naquit sur les bords du Rhin à Nambsheim le 5 juin 1885. II fréquenta l'école primaire, et dut sa vaste culture à un intense travail personnel. Seul il apprit à jouer de nombreux instruments : clarinette, trombone, euphonium, contrebasse, seul aussi il étudia l'harmonie.
II possédait l'inspiration et la verve telle qu'on l'aime en Alsace, il apprit à la mettre en forme. Mais la guerre survint et interrompit momentanément ses activités artistiques.Passée la tourmente Joseph GRAFF se remit à la composition avec ardeur : il écrivit de nombreuses pièces de concert, des marches, et surtout des danses populaires et de bal champêtre, sans abandonner pour cela ni le théâtre ni l'opérette.
Et puis, dans les années 1920, il fonda sa propre maison d'édition, qui diffusa non seulement ses œuvres personnelles, mais aussi celles de tous ceux qui comme lui s'étaient faits les champions de la survivance de l'art populaire.
Bientôt il groupa autour de lui un grand nombre d'auteurs et de musiciens.Parallèlement à ses activités artistiques, Joseph GRAFF, grand patriote lutta pour la cause française en Alsace, et contre la levée nazie outre-Rhin. Lorsque survint la seconde guerre mondiale, il fut obligé de fuir en France Libre.
Pendant toute la guerre sa tête fut mise à prix. Caché dans la région d'Avignon, il participa activement à la Résistance. Quand vint la fin des hostilités il retourna en Alsace, où les Allemands avaient complètement détruit sa maison d'édition. Malgré son âge, il avait alors 60 ans, il se remit courageusement à l'ouvrage et reconstitua cette maison (Éditions Joseph Graff à Guebwiller, disparues aujourd'hui) qui était un des bastions du maintien de la culture folklorique alsacienne.Dans les années qui suivirent la guerre il produisit encore nombre de pièces en dialecte, et quantité d'œuvres musicales, qui le haussèrent au rang de chef de file des compositeurs populaires.
Brillant chef d'orchestre il dirigea plusieurs formations folkloriques et fonda la "Burakapell Josi" qui désormais en son souvenir porte le nom de "Burakapell Joseph GRAFF" depuis sa disparition en 1964 .Joseph GRAFF était titulaire de nombreuses décorations dont la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur. Après la cessation d'activité des éditions Joseph Graff, le fond a été repris par les éditions Georges Besson (47, route de Ferrières - B.P. 40 03301 CUSSET Cedex, Tél : 04 7098 3961 Fax : 04 7098 2550) et certaines œuvres de Joseph Graff sont donc toujours disponibles.
Extrait du site : http://la.trompette.free.fr/graff/Graff.htm
=========================================================================== Charles SCHAAF Compositeur et chef d’orchestre
C’est parce qu’il hésita un jour entre un violon et une bicyclette (et choisit finalement le violon) que Charles SCHAAF joue de la clarinette. Mais il faut être Alsacien comme lui pour comprendre. C’est à Hoenheim, village de la ceinture suburbaine de Strasbourg que notre histoire se situe. Un colporteur est là et propose mille merveilles qui fascinent les gamins.
Dans l’estime de tout jeune Charles, c’est le violon qui l’emporte. Le violon et …..la musique en général. Remarquablement doué, il passe du violon au violoncelle sur le conseil d’un voisin qui professait cet instrument et du violoncelle à la clarinette pour avoir le droit de faire partie de l’Orphéon local.La aussi, il faut être Alsacien pour comprendre ce que cela représente.
Si nous qualifions de flonflons ce style musical parce que les cuivres y dominent, il faut écouter mieux et l’on y trouvera des trésors de mélodie et de technique. Car la musique dite populaire en Alsace et déjà une musique de qualité. La meilleure preuve en est que parallèlement Charly fréquente le Conservatoire de Metz où il remporte un prix de clarinette et le Conservatoire de Strasbourg où il brille au violoncelle. Mais soudain changement de décor, de rythme et de style. Charly SCHAAF est à Paris au Lido où il tient le saxo et la clarinette, Don Parker, Carlitos, Mareck Weber et Jo Bouillon seront ses chefs d’orchestre, Stéphane Grapelly, Django Reinhardt, Al Foffmann, Richard Blareau, Jacques Metehen et Georges Derveaux seront ses compagnons.
Et retournera enfin aux sources, le style champêtre alsacien, C SCHAAF, qui fit son premier bal champêtre à seize an, sera plus de trente ans après à nouveau à la tête de ce genre de formation. Avec un brio qui le classe parmi les grands noms de ce que l’on pourrait appeler le hit-parade local : Les lustige Steckelburjer de Papa Rieb, Le Schnokeloch Kapall et plus récemment les ensembles crées par les brasseries Kronenbourg et Pêcheur. Lequel est le meilleur. Difficile à dire. En tous cas, le dernier 33 tours de Charky SCHAAF soutient la comparaison…. Et l’emporte peut-être. Son titre : S’Wynfescht im Elsass c’est à dire la fête du vin en Alsace. A savourer bien frais. Texte recueilli sur le net
================================================== Jules MAYER (1894-1976)Auteur, compositeur, chef d’orchestre et poète
Ceux qui appartiennent maintenant à la génération des quadragénaires se souviennent du temps de leur jeunesse avec les soirées alsaciennes diffusées par Radio Strasbourg et où on pouvait entendre régulièrement l’orchestre Schnokeloch sous la direction de Jules Mayer. Si on peut dire que le peintre Henri Loux a mis l’Alsace dans nos assiettes, il faut ajouter que Jules Mayer a mis l’Alsace en musique avec l’orchestre Schnokeloch qu’il a fondé et dirigé de main de maître.
Avec lui la musique folklorique devient synonyme d’art et de qualité. Jules Mayer est né le 25 novembre 1894 à Strasbourg. Fils d’Eugène Jules Mayer et de Marie Fiess, il était le petit-fils de Wilhelm Friedrich Mayer connu sous le nom de “Kiarinettemayer” ou “Papa Clarinette”. En 1922, il épousa Marguerite Ebel de Schiltigheim.
Le 21 mars 1923 son épouse donna naissance à leur unique enfant: Jean-Pierre. En 1968, Jean-Pierre Mayer qui était marié avec Jeanne Jest meurt à l’âge de 45 ans. Il laissa derrière lui une veuve avec huit enfants. Jules Mayer, quant à lui, perdit son épouse en 1970. Retiré au Neudorf, 11-13, rue Fréland, il s’éteignit le 23 mai 1976, dans sa 82e année, après une longue maladie. Sa belle-fille s’est retirée à Illkirch-Graffenstaden où elle milite depuis pour l’oeuvre et la mémoire de Jules Mayer.
Le “23 mai 1987, elle organisa une soirée “Hommage à Jules Mayer” dans la salle des fêtes municipale d’Illkirch. La rencontre était placée sous le patronage du député-maire André Durr. Le programme était présenté par Marcel Grandidier, avec la participation des musiques et ensembles: folklorique de Blaesheim, Municipale Vulcania-; ‘les Cigognes de Strasbourg et les mandolines et guitares de la Société Torino. Quelques mois après cette rencontre, elle nous confia un manuscrit inédit de Jules Mayer, intitulé “E Strissel Mattebluemie” (Un bouquet de fleurs des champs).
Ce manuscrit comprend onze textes composés par Jules Mayer et destinés à être chantés. Ces écrits, d’une composition poétique intéressante, traduisent les joies et les peines des contemporains de Jules Mayer: crainte de la guerre, désir d’avoir enfin une paix véritable, amour pour l’Alsace et pour son vin, hymne aux artisans et au travail bien fait. Enfin dans un de ces textes on voit apparaître les nouveaux loisirs de l’époque comme la pêche.


texte : Freddy SARG


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Extrait du Journal de BARR du samedi 12 juin 1976


ADIEU A JULES MAYER Le grand Jules MAYER, le créateur et animateur de ce fameux « EnsembleSCHNOCKELOCH » vient de mourir à l’âge de 81 ans.Ce fut certainement un des plus grands promoteurs de la musique populaire en général et du genre alsacien en particulier. Et il était vraiment l’homme, sans doute le seul contemporain à pouvoir ce faire.D’abord un compositeur, un musicien corps et âme •et ensuite et surtout un meneur d’homme né, avec son caractère de chef tout aussi bon que sévère quand i1 s’agissait de faire de la belle musique. ‘Les sourcils froncés quand ça n’allait pas, mais le visage radieux quand cela sortait des instruments comme il le désirait. Ce fut un vrai régal à le voir diriger, avec sa méthode personnelle tout simplement fascinante et entraînante pour l’exécutant ayant c’a le plaisir de jouer sous sa direction. Et quel plaisir commun alors quand ça marchait bien! Qui n’a pas connu l’ensemble Sehnockeloch en Alsace, certainement l’Ensemble Musical Folklorique le plus populaire et le plus réputé depuis de nombreuses années, non seulement chez nous dans notre région, mais bien au4elà de nos frontières nationales. Qui ne se rappelle pas des « semestres déjà un peu avancés» des fameuses émissions en dialecte de radio Strasbourg, de ces voyages en « tramway suburbain » à Strasbourg-Campagne, à « Trüdersche » notamment, où il y avait aussi l’inoubliable « Charele ». Et on y entendait pour la première fois le « Steckelburjer Swing » présenté par un jeune homme inconnu alors et nommé « Germain Muller ».Nous avons eu le grand plaisir d’avoir eu les « Schnokelöcher » à plusieurs reprises chez nous à Barr, à la Fête des Vendanges, à un bal sous le chapiteau, ou dans la salle de l’Hôtel du Parc (Tivoli), et en dernier lieu avec notre Ensemble folklorique local « Les Löyelegiicker » pour lesquels il éprouvait une sympathie toute particulière. Lors de la remise du « Löyele d’Honneur », à l’occasion d’une soirée bien sympathique clans la Cour de la Mairie il ai été très touché de cette attention à son égard, qui ne fut d’ailleurs qu’un geste de reconnaissance pou les éminents Services rendus par lui à notre ensemble folklorique local. Encore à ce moment il parlait de tant de projets qu’il a encore en tête, il ne faisait qu’écrire et remettre au propre ces compositions, ses arrangements multiples, tout en continuant toujours à. composer.Malheureusement les forces commençaient à le lâcher. Il avait bien une volonté de fer, mais contre les lois de la nature, tout un chacun est impuissant.~ ta cérémonie religieuse de son enterrement, qui eut lieu dans la nouvelle église de sa paroisse St. Urbain au Neudorf, les « Löyelegücker » ont tenu à lui rendre un dernier hommage avec « Plus près de toi mon Dieu» qui fit frissonner toute l‘assistance. On ne pouvait que difficilement retenir ses larmes et les mouchoirs sortaient des poches, un peu en cachette. Ce fut un adieu bien saisissant d’un ami, d’un grand ami de Barr que les Löyelegücker» continueront à honorer en reprenant toujours ce qu’il a fait pour euxet non en dernier lieu le « Barrer Lied » dont il fit une marche « chantante» bien àla « Jules Mayer ». ________________________________________________





Raymond HUNZINGER



HOMMAGE Raymond HUNZINGER (1931-1997) UN COMPOSITEUR DANS L’OMBRE Né en 1931 à Schitigheim dans une famille de musiciens, Raymond Hunzinger a très vite été atteint par le virus de la musique. Il suit son père Frédéric qui dirigeait la société de mandoline de Schiltigheim. A 7 ans, il apprend le solfège et opte pour l’accordéon. En 1950 à 11 ans, il étudie le violon et rentre au Conservatoire de Strasbourg où il obtient le 1er prix de violon. Il Fréquentera le Conservatoire de Versailles en effectuant son service militaire. Puis pendant 3 ans, il fait partie de l’Orchestre du Théâtre de Strasbourg en tant que 2ème violon. De 1954 à 1955 il intègre le Philharmonie de Monaco en tant que 1er violon. Un nouveau tournant dans sa vie puisqu’il abandonne la musique classique pour le jazz et part en tournée de 1957 à 1959 avec l’orchestre de Jazz Bob COPNET. Cette tournée changera ses orientations professionnelles et sa passion il entend malgré tout la partager, la communiquer au plus grand nombre. Il décide également de se lancer dans la composition. - Raymond Hunzinger fut un musicien au grand coeur qui faisait transpirer la joie et la passion de ta musique. 1948 est l’année de sa première composition, une romance sérénade pour mandoline. Après le décès de son père, en 1964, il prendra la direction de l’harmonie Liberté de Schitigheim. Sa première composition de musique folklorique remonte au début des années 60, mais c’est en 1973 qu’il se fera connaître en prenant la direction de l’orchestre Perle de Strasbourg qu’il transformera en laboratoire d’expérience musicale. En 1970, il entre comme bassiste dans l’orchestre de variétés bien connu de Francis Caries. Là il arrange le répertoire et adapte en première les tubes les plus récents de l’époque. Mais parmi ses innombrables compositions, il en est une qui a marqué plus encore sa vie, je veux parler de l’ouverture qu’il a écrite pour répondre à l’invitation de l’opéra de Dresde en 1965 et qu’il a présentée et dirigée en compagnie des choeurs et du Corps de ballet de cet opéra. N’oublions pas non plus ses compositions pour le cabaret Bonjour de Gaston Goetz, pour le Théâtre Alsacien de Strasbourg ou bien encore ses arrangements pour le groupe folklorique de Molsheim, ou l’orchestre Perle de Strasbourg. N’oublions pas non plus qu’en 1979 il a remporté la finale du grand concours international d’orchestres folkloriques, Super Grand Prix, mention Hors concours avec l’orchestre Perle de Strasbourg. L’Homme à la centaine de compositions et aux multiples arrangements s’est éteint un été de 1997 sans bruit, dans la discrétion, celle qui l’a toujours caractérisée.. BERNARD BALVA


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ANDRE RITTER (1933-3/05/2008)

Trompettiste, chef d’orchestre, et arrangeur compositeur

Article paru DNA +/- en 1984





Vendenheim André RITTER, Directeur de l’harmonie... Il est né à Vendenheim en 1933, dès 1946 il apprit l’accordéon à Strasbourg. En 1947 il intégra comme trompettiste l’harmonie de Vendenheim. A 16 ans il créa son orchestre de bal composé de 6 musiciens. De mai 1955 à fin 1956, il fit son service militaire dans la musique militaire de la 2DB en tant que trompette solo.Pendant son service militaire il fut membre de l’orchestre d’André VERCHUREN et Loulou GASTE.
En 1957 il créa une école de musique et en 1958 il créa le l’accordéon club de Vendenheim et pris la même année, la direction de l’harmonie de Vendenheim avec 15 membres. Quatre années plus tard l’harmonie comptait 40 membres. Puis il créa l’orchestre « les joyeux Fédinois » qui depuis, a donné son nom aux habitants de Vendenheim. A la suite il organisa avec le maire le « Messtizug » qui eut beaucoup de succès.Après des différents avec les instances de la mairie, il démissionna de toutes ses activités à Vendenheim Il continua ces activités musicales à Brumath et créa l’ensemble d’accordéon de Brumath et reçu en 1971 le prix d’Alsace-Lorraine dans la catégorie d’excellence.Fin 1975 il démissionna de son emploi de comptable pour œuvrer entièrement pour la musique. En 1976 il créa 6 écoles de musique et des ensembles de jeunes.Mars 1982 il créa l’harmonie des jeunes qui compta plus de 100 élèves d’instruments à vent de moins de 18 ans. voici quelques photos



En Egypte dans les année 1960


André avec ses amis proches
Et André avec son ami Ernst MOSCH Et si dessous un texte relatant l'origine du mot Fédinois écrit par André RITTER LA PETITE HISTOIRE SUR LE MOT "FEDINOIS” En 1960 mon orchestre folklorique de Vendenheim fût désigné en tant que musique d’honneur pour le cortège et les animations carnavalesques du “BIM-BAM”. Cette manifestation était organisée par le comité des fêtes de la ville de Strasbourg.A l’époque la formation évoluait sous le nom “Orchestre Folklorique Vendenheimois” et pour faire imprimer les affiches pour ce BIM-BAM, le président du comité d’entant, Monsieur René Chevalier m’avait téléphoné pour me signaler que le nom “Vendenheimois” ne convenait pas.J’ai immédiatement téléphoné à Madame Huss, secrétaire de mairie à Vendenheim, qui a procédé à des recherches dans les annales jusqu’en l’an 1200. Les différents noms qu’elle m’indiquait sur Vendenheim, ne m’inspiraient guère. Puis elle a reculée jusqu’en l’an 834 pour tomber sur “Ferdinheim”. J’étais content et j’ai baptisé mon orchestre “Les Joyeux Fèdinois”Je n’ai jamais demandé â ce que l’on appel les habitants de Vendenhejm “Les Fêdinojs”, ça c’est fait progressivement. Et voila ma petite histoire. Signé A. Ritter



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Fernand Erbsland




Soultzbach-les-Bains L’ami de l’Harmonie Saint-Jean



Né le 7 mai 1923 à Colmar, auteur, compositeur, éditeur de musique, Fernand Erbsland a notamment été un ami de l’Harmonie Saint-Jean de Soultzbach.



Son père, excellent musicien, avait enseigné les rudiments de solfège à son fils âgé alors de 9 ans. Il lui a fait apprendre la clarinette mais, très vite, le jeune Fernand s’était tourné vers le piano, l’accordéon, le trombone (son instrument fétiche), la trompette…


Instituteur de formation, il avait abandonné, plus tard, l’enseignement et était entré dans l’administration où il avait trouvé davantage le temps nécessaire pour la pratique de son art favori.


C’est ainsi qu’il avait occupé le poste de directeur de l’Harmonie Sainte-Marie (aujourd’hui disparue) du temps du légendaire curé Oberlechner et avait créé, entre autres, les orchestres folkloriques « Les Joyeux Rabseppis », « Colmar Pils » (Albra)…



Ancien élève de la « Landesmusikhochschule » de Karlsruhe, Fernand Erbsland avait acquis de vastes connaissances, tant théoriques que pratiques, et siégeait de temps en temps dans des jurys internationaux lors de grands concours de musique.


Il était aussi un Européen convaincu, sans a priori, ni préjugés.




En 1959, il avait réussi son examen de compositeur et devint sociétaire de la Sacem. Fondant sa propre édition musicale en 1963, sous le nom de « Melorhin », il avait également été édité par des maisons allemandes, italiennes, espagnoles, autrichiennes et, pour le disque, parisiennes.


Ses relations avec la musique de Soultzbach se faisaient par le biais d’un musicien soultzbachois, membre de tous ses ensembles. C’est ainsi que la « Saint-Jean » de Soultzbach avait souvent eu la primeur de certaines de ses œuvres, créées en sa présence.


Cette grande figure de la musique alsacienne était aussi le président de l’association Traditions folkloriques et avait organisé, de 1973 à 1979, un concours international bisannuel d’orchestres folkloriques aux Catherinettes, patronné par André Bord (alors secrétaire d’État), par le Dr Goetschy (président du conseil général), par Joseph Rey (maire de Colmar et président du jury), le Dr Person (Regierungs präsident de Freiburg), les préfets de région (Verger) et du Haut-Rhin (Masson), le Comte de Beaumont de Diebolsheim ami de l’association, Martin Allheilig, directeur des programmes de FR3 Alsace, des délégués du SWF (aujourd’hui SWRF), etc.


Fernand Erbsland est décédé en mars 1984, dans sa 60e année. Tel Stendhal, il s’était constitué une belle collection de pseudonymes : P. Guisberg, Fr. Carten, etc. au rythme de ses nombreuses compositions tels, la marche Joyeux Laboureurs (1961), la fameuse Ambiance paysanne (1964), son pot pourri Alsace cocktail (1967), Fioralie, valse de concert écrite en collaboration avec le Hollandais Coolen (1977), En passant par l’Alsace surtout, etc.


On se souviendra de sa participation -avec l’un de ses orchestres- au tournage du film La veuve, d’après une œuvre de Marcel Haedrich, à Soultzbach en 1973, mise en scène par François Gyr.

Recueilli sur http://interne.alsapresse.com/jdj/08/06/07/COB/14/article_81.html

E.R.




Georges JUNG 1904 1987 Engwiller



A partir des années 30, Georges Jung (1904-1987),marque l’ensemble musical d’une emprunte ineffaçable de part son travail de compositeur et d’arrangeur. Un passe-temps pour lequel il rassemble un catalogue considérable de mélodies françaises, alsaciennes et allemandes. Dès 1926, il collabore avec le folkloriste Niederbronnois, Emile Mandel (1873-1968) qui crée le groupe de danse.

La Musique Folklorique Alsacienne

La musique « Alsacienne » en périlAttaquée par la grippe Tchèque Dans notre région, nous voyons souvent des orchestres avec des « gilets rouges » représentant notre folklore. Ce folklore souffre aujourd’hui de son authenticité. Au point de vu visuel nous pouvons dire que rien ne laisse voir le malaise qui les touches. Qu’en est il de la musique qu’ils jouent ?. La plupart jouent des morceaux venus des pays de l’est. Ces musiciens préfèrent cette mode « Tchèque » et ou « Boehmisch », et la formalisent « Alsacienne ». Ces orchestres ignorent t’ils les artistes locaux ? Pourquoi nos auteurs ne sont ils plus joués ? ont-ils honte d’être Alsacien ? de leurs racines ? Pour rafraîchir la mémoire voici une liste de quelques noms d’auteurs de chez nous

ADAM F


BECK Charles


BOISTELLE Paul


DIEMER Emile


DORSEL Willy


EHLINGER Félix


ERBSLAND Ferdinand


FRAULOB Gaston


GRAFF Joseph


GUTH Marius


HERZOG Arthur


HOHMANN O.H.


HUBER Rémy


HUNTZINGER


LINCK Frédérick


MAYER Jules


MEYER Robert


PFLEGER J


RIEB Géo


RITTER André


SCHAAF Charles


SCHNEIDER Pierre


THOMANN Charles


WEBER Arthur


ZUMSTEIN R


WILLER A


GOETZ J




Après quelques recherches, enfin, je trouve quelques orchestres qui vous proposent de la musique bien de chez nous. (CD)
Je citerai l’orchestre Roger HALM . L’orchestre de Gaston FRAULOB lui nous propose des morceaux sorties de sa plume. Certains CD de l’Orchestre Perle de Strasbourg ..la liste est malheureusement courte j’oublie forcément des petits orchestres qui ne sont pas connus mais je n’en ai à ce jour pas rencontré beaucoup.

L’Orchestre Roger HALM


1. Am Dorfbrunne (Renaud SCHMITZ)


2. Frühling der Walzer (Christophe LEICHT)


3. En calèche (Charles BECK)


4. Swinging Offenbach (Joe GRAIN)


5. Le Kastelberg (Gaston FRAULOB)


6. Rosalie (Frantisek MANAS


7. Mini Lieb (Sébastien HUGEL)


8. The Power of Love (Candy de ROUGE)


9. Am Hinterhof (Arrgt Charles THOMANN)


10. Johan Polka (Pierre RUBY)


11. Im Neje Johr (Richard ROTH)


12. Mährische Geschichten (Jan MORAVEC)


13. Balade des Amoureux (Paul BOISTELLE)


14.Schweistropfe Polka (Pierre SCHNEIDER)


15.Valse Alsacienne (Frédéric UHRY)


16. D'r Hans im Schnokeloch (Arr Paul BOISTELLE)


Sur ce CD on pourra constater 5 morceaux mais d’auteurs non alsaciens ... bravo


Extrait du site internet




L' Orchestre Roger HALM a été crée en 1995 par un petit groupe d'amis musiciens qui avait envie de progresser ensemble et d'innover dans le registre de la musique populaire. Tous ces acteurs sont des amateurs qui viennent des 4 coins du département. Leur point commun, c'est bien l'amour pour la Bloosmusik, qui, certes, ne figure plus au hit-parade de la jeune génération. La formation s'est fixée pour objectif de donner un nouveau souffle à la musique dite populaire sous forme de concerts, de faire découvrir et de mettre en valeur de nouveaux compositeurs alsaciens dans un concept rajeuni.


Voilà l’objectif que devrait se fixer tous les orchestre en « gilet rouge »
En conclusion

Comme dans les AOC, il faudrait créer un label « Musique d’Alsace » ou « Label Alsace » pour lequel devrait être imposé un cota d’au moins 50 % de musique d’origine Alsacienne pour représenter dignement notre région en costume Rouge et Blanc.


Il faut que les Alsaciens non musiciens en prennent conscience car les générations se succèdent et le savoir se dilue au fil des années.